Mardi 19
Les négociations se poursuivent intensément. Tout doit être prêt pour le début du sommet mercredi.
Sur près de 300 paragraphes, à peine un tiers ont fait l’objet d’un accord. Un élément rassurant : il est maintenant à peu près certain qu’il n’y aura pas de recul par rapport aux textes adoptés à Rio en 1992 et Johannesbourg en 2002. Mais le reste est un peu désespérant car pour trouver un accord entre tous les états, le texte perd petit à petit de sa précision et les avancées potentielles s’évanouissent.
Le sujet de l’économie est tellement expurgé qu’il est une simple déclaration d’intention vide de contenu. La mise en place d’une nouvelle gouvernance de l’environnement et du développement durable fait encore l’objet d’oppositions fortes et tout laisse présager un compromis de type replâtrage.
Les océans sont l’objet d’enjeux géopolitiques très sérieux et, compte tenu des enjeux politiques et économiques, on s’oriente vers l’oubli que la mer est l’écosystème le plus menacé sur Terre.
Les chefs d’Etats commencent à arriver mercredi, une petite lueur d’espoir existe encore, mais elle risque vite de s’éteindre.
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