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ROUGEGORGE FAMILIER

Rougegorge familier Erithacus rubecula

-17% en 18 ans

Après avoir connu une augmentation depuis les années 1980, la population française nicheuse de rougegorges s'est stabilisée vers les années 2000, avant de connaître un déclin. Cette diminution récente pourrait être due à un décalage de la phénologie lié au réchauffement climatique, les oiseaux se reproduisant plus tôt qu'auparavant, et échappant de ce fait en partie à la détection lors du suivi STOC. Pour essayer de mesurer ce phénomène, le protocole autorise maintenant un passage précoce : dans quelques années, nous aurons suffisamment de recul pour tester cette hypothèse. L'espèce est en augmentation modérée sur l'ensemble de l'Europe et en Grande-Bretagne.

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La courbe bleu (en haut) représente les variations inter-anuelles des effectifs de l’espèce, calculées à partir d’un modèle linéaire généralisé (glm). L’indice pour l’année 2001 (début du tirage aléatoire des carrés) est fixé arbitrairement à 1. La zone bleue représente l’intervalle de confiance, les points blancs sont ceux pour lesquels la valeur de l'indice est statistiquement différente de la valeur pour l'année 2001. La tendance moyenne de variation d’abondance sur la période ainsi que son intervalle de confiance sont indiqués. La présence d’une astérisque signifie que cette valeur est significative (p.value < 0,05) ; dans ce cas, le pourcentage de variation d’abondance de l’espèce sur la période considérée est également affiché. Le graphe du milieu représente en vert foncé le nombre de carré STOC prospectés par an, et en vert clair le nombre de carré où l’espèce est présente par an. Les pointillés rouges représentent des seuils de robustesses : si l’occurrence médiane de l’espèce est inférieure à 14, l’analyse de variations d’abondance de celle-ci est considérée comme incertaine. La courbe du bas, en violet, représente le nombre d’individu comptés, tous carrés confondus, par an.

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