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Le dimanche 10 juin, partez à la découverte d'une friche urbaine !

Sciences participatives

Sarah Harper, de la compagnie friches théâtre urbain, mène un projet original, visant à allier, sur une parcelle autrefois verger à pêches et abandonnée depuis plusieurs décennies, l'art et la science ! Ce projet se nomme L'Espwar est un temps boisé, et son lancement est accompagné d'une animation lors des 24h de la biodiversité, dont vous savez tout puisque l'on vous en a parlé hier !

 Notez donc dans vos agendas ! Dimanche 10 juin 2012  - de 10h à 12h30Dans le cadre des 24 H pour la biodiversitéAudrey Muratet, botaniste pour le Museum d'Histoire Naturelle, mènera un inventaire participatif de la friche.Sur inscription sur le site internet : http://parcsinfo.seine-saint-denis.fr/ - A partir de 15hPromenades et rencontres informelles dans la parcelle.  Gestion artistique d'une friche boisée dans les Murs à pêches de Montreuil "A quoi sert une friche ? Car si elle ne sert pas à quelque chose, ne faudrait-il pas plutôt la nettoyer, ou bien la vendre aux constructeurs ? C'est un petit sous-bois laissé tel quel depuis plus de quarante ans. On peut s'y perdre, on peut y tourner en rond. Et si on s'y perdait, que pourrait-on y glaner pour manger, boire, ou bien se soigner ? D'où viennent ces plantes "sauvages", et cette faune, chassées de partout ailleurs par le béton, les pesticides, le désir d'ordre et de propreté d'une ville à jamais croissante ? Quelles histoires renferment les murs au plâtre croulant, les troncs torsadés de vieux pêchés mourants, le sol tapissé de mousse et de lierre ? Et les voisins autour, enracinés, déracinés, de passage, flottants... Quelles histoires, souvenirs et connaissances emmènent-ils ? En 2012, la compagnie friches théâtre urbain se lance dans un nouveau projet d'art dans l'espace public : l'Espwar est un temps boisé.  L'Espwar est un temps boisé est un projet au croisement de la recherche artistique et scientifique sur un délaissé urbain dans les Murs à pêches de Montreuil. Déserté par les horticulteurs qui y cultivaient les très renommées pêches de Montreuil, cet espace est devenu un vivier pour la biodiversité. Sarah Harper collecte des témoignages, des bribes d'histoires des riverains, des données scientifiques et réalisera des installations artistiques sur la parcelle, pour révéler ce qui est là, ce qui est précieux. La biodiversité est mise en résonnance avec la diversité culturelle du quartier. Le projet s'inscrit aussi dans un questionnement global sur les relations entre friches, boisements, ressources sauvages et nourriture en ville, et autour du débat sur la sécurité alimentaire mondiale. En savoir plus sur L'Espwar est un temps boisé :http://parcelle343.hautetfort.com

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