Back to top

CHEVÊCHE D’ATHÉNA

Chevêche d'Athéna Athene noctua

+91% en 18 ans

La spectaculaire augmentation de l'indice d'abondance de cette espèce doit cependant être considérée avec prudence, car elle s'appuie sur des effectifs faibles, de 40 individus détectés au maximum par an. L'espèce a beaucoup décliné en France dans la deuxième moitié du XXe siècle, du fait de la dégradation de son habitat (remembrement, disparition des prairies et des arbres creux, urbanisation). Les collisions avec les voitures constituent une des principales causes de mortalité. Elle est en déclin depuis les années 1960 en Grande-Bretagne.

 

athnoc_.png

La courbe bleu (en haut) représente les variations inter-anuelles des effectifs de l’espèce, calculées à partir d’un modèle linéaire généralisé (glm). L’indice pour l’année 2001 (début du tirage aléatoire des carrés) est fixé arbitrairement à 1. La zone bleue représente l’intervalle de confiance, les points blancs sont ceux pour lesquels la valeur de l'indice est statistiquement différente de la valeur pour l'année 2001. La tendance moyenne de variation d’abondance sur la période ainsi que son intervalle de confiance sont indiqués. La présence d’une astérisque signifie que cette valeur est significative (p.value < 0,05) ; dans ce cas, le pourcentage de variation d’abondance de l’espèce sur la période considérée est également affiché. Le graphe du milieu représente en vert foncé le nombre de carré STOC prospectés par an, et en vert clair le nombre de carré où l’espèce est présente par an. Les pointillés rouges représentent des seuils de robustesses : si l’occurrence médiane de l’espèce est inférieure à 14, l’analyse de variations d’abondance de celle-ci est considérée comme incertaine. La courbe du bas, en violet, représente le nombre d’individu comptés, tous carrés confondus, par an.

À la une

Fond de carte